Mon dîner au Brooklyn Fare de César RamirezQuelle rencontre !!! J'ai pourtant été un peu effrayé au départ par un système de réservation un peu strict et des contraintes inhabituelles (addition payée d'avance, tenue exigée, pas de photos, pas de notes). Une fois sur place, la magie a immédiatement opéré. Situé dans une rue calme de Brooklyn, au bout d'un supermarché, le restaurant-cuisine de César Ramirez me rappelle les restaurants japonais articulés autour d'un comptoir comme certains « ateliers ». César se distingue au milieu de ses quatre cuisiniers par son physique de sage tibétain. 18 couverts, c'est la capacité de sa salle. Il organise son service en deux vagues : 10 au premier service et 8 au second. Un menu est imposé. Grande justesse des goûts, pureté absolue de sa cuisine où l'émotion remplace la haute technique. La cuisine comme une évidence. Un enchaînement de mise en bouche autour du poisson cru, dont certains proviennent du marché Tsukiji de Tokyo. Vaisselle somptueuse, service habilement organisé. A la fin du repas, j'ai eu le bonheur d'échanger avec cette anti-star voué corps et âme à la cuisine. Ce Mexicain d'origine m'a avoué son attachement à la France, où il vient quasiment passer toutes ses vacances. Ouvert 6 jours sur 7 et quinze jours de fermeture annuelle. Le moine César pour vous servir ! |
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